Pour la seconde fois, nous sommes allés à la rencontre de Thomas Breinert (que l’équipe de Dolce avait rencontré une première fois en novembre 2018) un artiste d’origine normande confirmé à nos yeux trop peu connu du grand public. Ce soir d’avril, il a pris le temps de nous parler de son univers un mélange de chanson française et de rock. Interview.
Dolce Group: Bonsoir Thomas Breinert.
Thomas Breinert: Bonsoir Dolce.
DG: Ravie de vous revoir cette fois-ci au Black Star, une salle de concert plus accessible que la Boule Noire à Paris.
TB:J’espère.
DG: Quel est votre parcours depuis le 22 novembre 2018 ?
TB: Entre deux, j’ai signé avec un distributeur. Mon album est distribué sur toutes les plateformes bien connues, dans les magasins…
DG: … que l’on rappelle : itunes, Deeser, spotyfy.
TB: J’ai eu pas mal de retombées sur cet album qui est sorti le 1er février.
DG: C’est le « Lupanar chic », pour ceux qui ne le découvriraient que maintenant.
TB: C’est ça.
DG: – … qui est diffusé depuis un certain temps sur Dolce Radio.
TB: Une des premières radios à diffuser Thomas Breinert. Depuis j’ai été diffusé sur plein de petites radios associatives et locales.
DG: Quels retours vous fait votre public sur les réseaux sociaux ?
TB: Sur les réseaux sociaux, les gens qui me découvrent ou qui me suivent depuis longtemps sont très heureux de cet album-là, parce que ça concrétise le travail que l’on a mené avec Romain Dudek et les trois musiciens qui m’accompagnent. Donc les retours sont très bons, c’est à la fois une musique qui s’ancre dans la chanson française et qui est capable d’aller chercher du bon vieux rock brut. Donc ça plait à deux publics qui se rejoignent sur cette frontière-là : chanson française et rock français.
DG: Pour ceux qui ne le savent pas, ce jeudi soir vous étiez en première partie d’Automne. Pouvez-vous présenter un petit peu Automne ?
TB: Automne est une artiste que j’ai découverte grâce à ce concert-là, au Black Star, parce que le Black Star proposait un co-plateau ; je me suis un peu renseigné pour voir qui est cette artiste. C’est une artiste singulière, car c’est une chanteuse violoncelliste qui fait du rock français avec de beaux textes et avec une voix chaleureuse. C’est une chouette fille.
DG: Automne, au printemps, c’est quand même très fort ? (Rires)
TB: C’est très beau, bravo pour le jeu de mots. (Intemporel, souffle une de mes collègues présente.)
DG: Vous avez repris lors de vos deux concerts « L’eau à la bouche » de Gainsbourg. N’avez-vous pas un certain trac que le public soit perturbé par votre interprétation ?
TB: Complètement. C’était vrai au début, les premières fois qu’on l’a joué devant un public. Il faut dire qu’au départ cette chanson-là a été mise sur internet, et les retours sur internet étaient très bons. Donc on est forcément encouragé à aller sur scène, le défendre et puis, à chaque fois, ce sont de bons retours parce que ça fait partie de mon univers. Cette chanson, je l’ai amenée dans mon univers à moi.
DG: Le titre que vous préfériez au mois de novembre dans votre album était « Écho ». Est-ce que votre album a fait écho en vous ?
TB: Quel jeu de mots ! (Rires) J’ai les musiciens qui font les clowns derrière, ce n’est pas possible. (Rires) C’est un titre dont je suis fier parce que je l’ai dédicacé à la mémoire de mon papa. C’est un peu la raison pour laquelle je suis devenu chanteur. C’était l’occasion de lui rendre hommage. C’est un album qui me permet d’aborder les différentes influences qui me sont propres, c’est-à-dire à la fois en chanson française avec de petits clins d’œil aux auteurs qui me sont chers et puis aussi à tout un tas d’influences musicales comme le rock, évidemment, mais aussi le blues un peu western, un peu cool way.
DG: Personnellement, on a reconnu l’inspiration de Serge Gainsbourg, de Georges Brassens et de Benjamin Biolay. J’ai une question : est-ce que votre « Echo » a atteint Vénus ?
TB: Ah ! Vénus, la déesse de l’amour … Dans ce « Lupanar Chic », Vénus est une chanson que je joue depuis très longtemps, depuis 2015. Elle est sur les plateformes depuis un petit moment déjà et elle fait partie de l’album, évidemment.
DG: Vous avez joué récemment en Normandie, il me semble?
TB: En Normandie, aujourd’hui (18 avril 2019) à Paris, la semaine prochaine en Suisse – on essaie de bouger un peu – puis, sans doute, encore à l’automne. Nous avons besoin de nous ouvrir au monde aussi. Internet c’est bien, mais ça peut être confiné. C’est bien de s’ouvrir au réel aussi.
DG: Quel est votre coup de cœur musical du moment ?
TB: Y a un groupe rognais rouannais ?? que je soutiens énormément, dans lequel joue Loïc et le bassiste également. Ce groupe s’appelle « My silly dog fish ». C’est un folk mélodieux qui chante à l’unisson. Un groupe à découvrir. Je leur fais un peu de pub, car c’est un groupe qui mérite d’être connu sur la scène nationale.
DG: Quel est votre objectif pour 2020 ?
TB: Faire des concerts ! C’est peut-être le seul objectif, avec un clip qui manque beaucoup à l’aide de la promotion pour cet album.
DG: Merci d’avoir répondu aux questions de Dolce.
TB: À bientôt.
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